Le Galatasaray a connu un début de saison européen difficile, marqué par une défaite cuisante contre l’Eintracht Francfort, considérée comme un coup dur après des investissements massifs et des attentes élevées en Ligue des Champions. Cette défaite a suscité de vives critiques à l’égard de plusieurs aspects de l’équipe, notamment la défense et les choix tactiques du directeur technique Okan Buruk. Les retards dans les transferts, avec l’arrivée tardive de certains joueurs et le départ précipité d’Uğurcan, ont également contribué à ce bilan décevant. Les décisions de Buruk, notamment l’intégration de certains joueurs et les changements de régime, ont été particulièrement remises en question, surtout en raison de la performance en deçà des attentes de Davinson Sanchez et de la fragilité défensive générale.
Les difficultés du Galatasaray ne se limitent pas aux critiques internes. La défaite contre Francfort a révélé une faiblesse significative en termes de distance parcourue lors des matchs européens, avec une distance totale de 110,5 km, inférieure à celle de nombreux autres adversaires. Cette performance a alimenté les spéculations et les déceptions, soulignant la nécessité d’un renforcement de l’équipe et d’une meilleure préparation pour les compétitions européennes. Les erreurs individuelles ont également été mises en avant comme un facteur contribuant aux problèmes de l’équipe, avec des pertes critiques et un manque de confiance affiché, notamment en ce qui concerne le gardien de but Uğurcan.
Au-delà des difficultés sportives, l’émergence de Can Long, jeune joueur de l’Eintracht Francfort, a capté l’attention de la presse allemande. Des médias comme Bild ont souligné le potentiel de ce joueur, estimant qu’il serait plus bénéfique pour la sélection allemande que Leroy Sané, et regrettant le manque d’investissement de la Fédération allemande de football dans son développement. Can Long figure d’ailleurs parmi les quatre Turcs sélectionnés pour le prix Golden Boy, un prestigieux prix européen, aux côtés d’Ada Güler, Kenan Yildiz et Yasin Özcan. Cette reconnaissance met en lumière le talent turc en plein essor, tout en soulignant les défis auxquels le Galatasaray est confronté.